Ile de Terceira- 26 juillet au 28 juillet
Ville d'Angra de Heroismo classée à l'Unesco depuis 1983.
Statue de Vasco de Gama qui débarqua sur l'île en 1499.
C'est pratique, pas besoin de les nommer!
Magnifique jardin qui s'étend sur une petite colline d'où l'on peut avoir une belle vue de la ville.
Musée de la ville qui nous a fait un peu voyager dans le temps.
Odile au clavecin por la première fois de sa vie.
Alcatra à la mode Açorienne, c'est un ragoût de boeuf mariné dans du vin et cuit dans un pot en terre .
Nous avons tenté un vin de Terceira élaboré avec du Caladoc , un cépage Français issu d'un croisement entre Malbec et Grenache Noir.
Un vin plutôt astringent et tannique qui était bienvenu pour contraster avec une viande assez grasse...
On a craqué pour quelques douceurs typiques, notamment le queijada Dona Amélia, un petit gateau à base de farine de maïs, beurre et cannelle et qui porte le nom d'un des dernières reines du Portugal, Amélie D'Orléans.
L'incontournable poulpe à Lagareiro qui nage littéralement dans l'huile d'olive.
Glace fabriquée à Terceira, au gateau Dona Amelia, un régal!
Traversée en bateau jusqu'à l'Ile de Terceira- 26 juillet
C'est avec un petit pincement au coeur que nous nous éloignons du Pico et de l'île qui ressemble tant à une sorte de Jurassic Parc.
Ilot où paissent des vaches qui, parait-il, reviennent à la nage!
Puis nous prenons le large, pour 4 heures de traversée.
Quelques dauphins au loin jouaient dans les vagues formées par le bateau.
Ile de Sao Jorge-25 juillet
Sao Jorge est sans doute l'ïle la plus sauvage des Açores centrales. Toute en longueur, elle ressemble à un bateau qui se serait ancré, là, au milieu de l'Atlantique. Nous sommes allées à la proue du navire à l'extrême ouest de l'Île...
Derrière un phare abandonné en raison des risques sismiques, un décor déchiqueté de toute beauté.
Mais là encore, nous avons battu la campagne sur des kilomètres, avec ses vaches, ses terres agricoles et ses petits lapins!
Il ya même le mouton qui voulait être une vache!
Piscines naturelles de Simao Dias.
Piscines naturelles de Topo à l'extrème est de l'Ile.
Seule plantation de café européenne. Bon, il ne produise que 100 kg par an, va falloir patienter encore un peu pour en avoir à Biocoop!
Et toujours des cascades partout. On est loin de la sécheresse continentale.
Ile de Sao Jorge-24 juillet
Randonnée de 10km avec un fort dénivelé négatif pour descendre vers les" fajas" de la côte nord. Ce sont des des éboulis de falaises qui constituent des avancées dans la mer souvent habitées.
De retour le soir,j'ai concocté un petit "liriou"( liche amie) accompagnés d'ignames et de petits oignons. Stephabuleux!
Ile de Sao Jorge-23 juillet
Ile de Pico-22 juillet
Journée détente. Nous avons profité de la mer et laissé nos jambes se remettre un peu des efforts de la veille.
La mer ici n'est pas peuplée que de baleines et de requins, nous avons découvert aussi ces intrigantes et fascinantes bestioles qui flottent à la surface de l'eau.Ce sont des "caravelles portugaises".Comme les méduses, les toucher est très dangereux et peut provoquer des réactions cutanées très graves. Elles possédent des filaments qui peuvent atteindre 50 mètres de long! Il s'agit en réalité de 4 organismes qui partagent le même ADN et qui vivent ensemble.
Ile de Pico-21 juillet
Départ au petit matin sur les routes presque désertiques de Pico.
Quelques pas sur l'asphalte pour éprouver mon sens de l'équibre car le pire reste à venir, même si sur la photo je lui tourne le dos.
Il fait 2351 mètres et c'est la plus haute montagne du Portugal. C'est également le volcan le plus jeune de l'archipel des Açores mais aussi de la dorsale médioatlantique.
Début d'une ascension de 1200 mètres de dénivelé sur un terrain accidenté et vraiment pénible.
Nous n'en parcourerons que la moitié, soit tout de même trois heures de marche au dessus des nuages avec une belle vue sur l'île de Faial.
Visite assez stupéfiante du musée des baleiniers où photos et vidéos à l'appui décrivent une activité lucrative jusque dans les années 1980.
Situé sur l'ancienne usine où les baleines étaient dépecées et exploitées pour leur huile ou transformées en farine.
Sardines grillées et vin de Pico pour le repas du soir dans le jardin de notre hôtel.
Ile de Pico-20 juillet
Traversée d'une demie-heure entre Faial et Pico à bord d'un ferry Atlanticoline.
A Madalena, musée du vin implanté sur un vignoble caractéristique de l'Île. Les petites parcelles sont ceintes de murets de pierres volcaniques appelés "currais" pour protéger la vigne du vent et des embruns. Ce paysage est classé à l'Unesco depuis 2004. Les cépages cultivés sont prinpalement du Verdeho et Arinto servant à élaborer des blancs réputés.
Malgré la reconnaissance internationale de la qualité des vins de Pico, il est très laborieux de continuer cette activité peu rentable à cause du climat trop humide et d'un sol difficile à travailler.
Descente dans la Gruta das Torres, un tunnel de lave de 5km de long et d'une quinzaine de mètres de haut au maximum. Pas d'éclairage artificiel, juste une lampe torche pour être immergées dans un environnement le plus naturel possible.
Microorganismes jaunes sur les parois des murs.
Différents types de laves plus ou moins visqueuses.
En route vers notre hôtel grâce à un pêcheur adorable qui nous a accompagnées jusqu'à destination.
Nous logeons à quelques centaines de mètres de l'ocean, en face de l'île de Sao Jorge.
Faial-19 juillet-Une journée miraculeuse
"Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits..."
Ce n'est que vers 16h que nous avons pris notre courage à deux mains pour faire un tour sur le port de Horta , le site accuweather nous promettant une amélioration pour la fin de journée...
C'est dans un petit musée à ciel ouvert que nous nous sommes promenées où chaque "tableau" rencontré était une invitation au voyage renouvelée.
Et malgré les nuages toujours accrochés à la colline, nous avons fait du stop pour retenter notre chance au sommet. Et là quelle ne fut pas notre surprise à la découverte de cette caldeira immense (8km de circonférence) sous un ciel bleu!
Nous en avons parcouru quelques kilomètres sur un petit sentier agréable qui domine tout le reste de l'île.
Stupéfaction en apercevant enfin le volcan Pico qui se dressait en face de nous en redescendant sur le port.
Cela valait bien la peine de fêter tout cela en grande pompe. Direction restaurant réputé pour ces poissons frais, chez Genuino, un navigateur habitué des voyages au long cours.
Une sorte de bouillabaisse épicée façon paella, avec gambas, poissons, arapèdes, poivrons et oignons.
C'était à tomber!
Ce matin réveil de bonne heure à cause des moustiques mais la récompense était déjà là car de notre hôtel nous n'avons pas raté une miette du spectacle...